NOTES

 

Moins pour prouver la facilité de ces accidents que pour minimiser les pertes dues aux deux ravages ultérieurs, Matter analyse longuement l'ampleur et la nature des destructions de l'incendie de 49 (ouvrage cité, p. 237 et suiv.) et, si on le suit, il faudrait rendre César, plutôt qu'Omar, responsable de la disparition des textes grecs classiques, en particulier du manuscrit athénien des trois tragiques grecs. Il n'empêche que, de César et Antoine jusqu'à Hadrien, l'administration impériale romaine -Hugo le signale et Matter y insiste- s'attacha à préserver, ou à restaurer, la splendeur des bibliothèques d'Alexandrie.